Les carnets de voyage de la belette agile

Puis en fin de matinée, nous avons rejoint le petit village d’Hiriwadunna par une balade en char à bœufs en longeant les habitations et le lac peuplé d'une vie animale et végétale remarquable. 

Puis, nous avons rejoint en pirogue le village d'Hiriwaduna, localisé dans le centre du Sri Lanka, à exactement 50 kilomètres de la ville de Polonnaruwa.

Il s’agit de la reconstitution d’un petit village traditionnel dédié aux voyageurs. Ces derniers, une fois sur place, auront une idée précise de ce que fut le Sri Lanka il y a une quarantaine d’années.

Sur la pirogue le piroguiers nous a confectionné à partir d'une fleur de lotus, un collier pour moi et à partir d'une de ses feuilles un chapeau pour mon amoureux. Fabuleux.

Et notre guide piroguier à ses heures Asitha!

Au sommet, la vue est saisissante de beauté, des constructions en ruines et un immense bassin royal se dressent. Tout autour des paysages vallonnés majestueux. On comprend pourquoi ce roi un tantinet mégalomane a choisi ce site fabuleux pour y dresser sa forteresse.

La place au sommet s'organise en terrasses pyramidales. On discerne encore le trône en pierre sur lequel le souverain devait se prendre pour le roi du monde pour contempler comme nous un époustouflant lever de soleil.

Les constructions en haut du rocher sont vraiment étonnantes on y trouve notamment un bassin immense, dont on ignore l'usage mais qui aurait pu faire office de piscine royale.

La visite s'est poursuivie par la découverte des fameuses “demoiselles” (extraordinaires fresques de jeunes femmes ravissantes peintes sous un abri rocheux à mi-hauteur du rocher). Pour y accéder, on utilise d'abord le mur miroir qui reflétait auparavant des fresques et qui a ensuite été recouvert de graffitis au fil des siècles, puis un escalier en colimaçon assez vertigineux.

Ce qui est fabuleux c'est que les peintures sont demeurées éclatantes malgré les siècles passés.

Les fresques furent découvertes en 1831 par le plus grand des hasards. On pense qu'elles datent du 5e siècle. Commandées par le sinistre Kassapa qui outre le fait d'être un tyran était un amateur d'art et de femmes (on lui prête un harem de 500 épouses), nul ne sait de manière précise qui étaient ces demoiselles : reines ou servantes, des déesses ou concubines. On ne peut que s'émerveiller devant cette vingtaine de femmes élégantes au mensurations généreuses. A noter le nombre et la qualité de leur bijoux. Elles sont souvent réunies deux par deux, la main droite à moitié levée et portant des fleurs, posées sur des nuages.

Ces beautés vues nous sommes redescendus du rocher pour poursuivre nos aventures!

Et un rocher en forme de cobra cette fois-ci! Animal protecteur du Bouddha s'il en est!

Nous sommes ensuite rentrés à l'hôtel pour un délicieux petit déjeuner composé de mets locaux délicieux.

Pour découvrir le site de Sirigaya nous nous sommes levés très tôt pour partir à 5h30 du matin vers le rocher du lion.

Voici un plan du site :

Il vaut mieux partir tôt car la chaleur devient très vite étouffante en matinée et jusqu'à 4500 visiteurs se pressent dans ce site historique chaque jour pour découvrir ce site historique et faire l’ascension de l’impressionnant Rocher du Lion, lieu de pouvoir éphémère d’un prince félon qui construisit une forteresse au sommet de ce rocher granitique inaccessible (200 m). Inaccessible..mais pas idéal pour résister à un siège comme l'histoire l'a démontré. 

Sigirîya – appelé aussi Simhagîri, rocher du lion – est un site archéologique majeur, ancienne capitale royale du Sri Lanka et un site touristique important. Le site est classé au patrimoine mondial de l'humanité par l’Unesco, également classé 8e merveille du monde moderne.

Avant les aménagements de Kassapa, le site avait déjà été occupé comme le montrent des graffiti retrouvés dans une grotte, ainsi que le bouddha couché de 13 mètres datant du IIe siècle av. J.-C.

Un ingénieux système hydraulique amenait l’eau au sommet, permettant aux bassins et fontaines d’être alimentés grâce à la pression obtenue. A l’époque, l’ensemble du rocher représentait un immense lion couché.

En effet, perché au sommet d'un gigantesque monolithe rouge de 200 m de haut baptisé rocher du lion ce palais forteresse superbe et solitaire semble défier la jungle. Il s'agit sans conteste du site le plus surprenant de l'île.

À l'origine de ce site incroyable,  une tragédie familiale : le roi Kassapa avide de pouvoir tua son père chassa son frère et vint se réfugier dans ce qui deviendrait Sigiriya. 

Il y fit bâtir un palais, d'étonnants jardins dans la plaine et surtout une forteresse perchée sur le rocher qu'il comptait occuper durant la saison humide car personne pensait-il ne viendrait l'y chercher.

Regardez moi ces jardins en enfilades avec leurs bassins et jeux d'eau! Impressionnants!

Sa construction dura 7 ans il n'y séjourna donc véritablement que 11 ans. Pour gagner le pardon et la grâce de Bouddha, il fit aussi élevé sur place de nombreux temples et combla les moines de bienfaits et d'avantages mais ceux ci ne furent jamais vraiment dupes de la mentalité perfide de ce roi illégitime.

18 ans après le crime, le frère bonni revint d'Inde avec ses troupes pour déloger le parricide de sa forteresse dorée. Après l'éviction du roi, le site fut donné aux moines qui venaient y méditer. Une quinzaine d'années plus tard, les lieux furent abandonnés et Sirigiya, malgré sa masse rocheuse imposante sombra dans l'oubli de la jungle.

Pour accéder au site on passe tout d'abord par des douves peuplées de crocodiles puis on accède à de fabuleux jardins et bassins qui s'étendent sur un vaste espace qui mène droit à la forteresse perchée. On y trouvait également une vraie ville dont il ne subsiste quasi rien. Seuls les jardins ont traversé les siècles. Conçus par des architectes paysagistes dès le 1er siècle de notre ère,  ils ont été complétés au 5e siècle par Kassapa puis longtemps abandonnés et de nouveau utilisés à partir du 10e siècle.

Des trous étaient percés dans les dalles de citernes souterraines reliées par un savant système de canalisation. Lorsque les pluies étaient fortes, l'eau jaillissait du trop-plein de ses réservoirs. Le système fonctionne toujours. Un petit quelque chose de Versailles.

En traversant les jardins on aboutit naturellement au pied du rocher.

A noter que la montée au sommet de la roche équivaut à peu près à grimper au dernier étage de la tour Eiffel par les escaliers. C'est en fait moins haut mais en y ajoutant la bonne petite chaleur humide qui dégouline dans le dos mieux vaut être en forme et ne pas avoir le vertige.

Il faut bien compter 30 à 45 minutes pour gravir par paliers successifs, les 1200 marches. Et en prime, quelques essaims de frelons se sont nichés dans la deuxième partie de la montée. Des panneaux intiment le silence aux visiteurs pour ne pas les exciter.

Pour accéder au palais, juste avant l'ascension des 250 dernières marches, l'entrée dans la forteresse est symbolisée par une gigantesque tête de lion, dont il subsiste aujourd'hui uniquement les deux grosses pattes avant du lion en pierre. Les visiteurs doivent entrer dans la gueule du lion avant d'entamer l’ascension finale. Nous en avons récupéré une représentation. Le rocher ressemblait donc au corps du lion assis. Très impressionnant.

Voici ce à quoi ressemblait a priori le site à l'époque, grandiose, non?

Sur le chemin vers notre restaurant nous avons fait une halte pour déguster une mangue aux saveurs florales et mentholées exceptionnelles. C'est ça qui est fabuleux au Sri Lanka. On peut y déguster tous les fruits exotiques sur un territoire grand comme 1/10ème de la France en toutes saisons car sur l'île il y a a toujours une région où les mangues sont mûres en toutes saisons.

Après un excellent déjeuner pris au restaurant Rajarata, nous avons rejoint le site de la réserve naturelle et le site archéologique de Ritagala au pied d'une chaîne de montagnes entourée de végétation.

Émergeant de cette jungle luxuriante au biotope unique de 1527 hectares, nous avons exploré un site archéologique des 5-6ème siècle avant JC au charme mystérieux.

Il ne reste que des ruines éparpillées dans la forêt. Selon la légende, le dieu Hanuman y aurait pris son élan pour sauter sur le continent indien et dévoiler à Rama l'endroit Lakshmi.

Sur une colline verdoyante à souhait c'est un site monastique des 5e 6e siècle avant Jésus-Christ où se trouvait une série d'ermitages troglodytiques. Si l'on en croit les textes anciens, les moines ascètes y observaient des règles de vie très strictes.

Tout au long d'un bel escalier qui s'enfonce dans la jungle, on découvre d'abord un ancien grand bassin royal aux dimensions gigantesques.

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Puis l'on poursuit par un vague sentier, suivi d'un escalier menant à une plateforme où se trouvent les vestiges des ermitages, du réfectoire et de l'hôpital. L'escalier continue à grimper dans la forêt. On tombe alors sur les ruines de plusieurs bâtiments (hôpital ayurvédique, sauna et bibliothèque), quelques colonnes, une plateforme de méditation, un lieu de repos pour les moines.

Au total, ce sont 52 salles de méditation que compte le site.

Ces vestiges d'un ancien monastère datant du 7ème et 8ème siècle, caché en pleine forêt et entouré d'une importante biodiversité (avec notamment des plantes médicinales endémiques) étaient vraiment surprenants.

Il aurait été construit en 300 avant J.C et redécouvert au 19e siècle après 800 ans d’abandon.

Nous aurions pu croiser sur la route d'accès à ce site quelques éléphants qui aiment s'y promener à la nuit tombée. On comprend pourquoi les habitants de cette région ont construit ça et là des cabanes dans les arbres pour protéger les récoltes en cas d'arrivée de pachydermes gloutons. Il les effraient avec des pétards.

Sur la route du retour nous avons croisé un magnifique paon et des villageois qui ont eu la bonté de nous vendre un peu de miel toutes fleurs à la saveur exquise.

Puis nous avons fait une escale avant de rejoindre notre hôtel, le Kassapa Lions Roch dans un petit restaurant situé le long de la route où notre guide nous a fait découvrir les crêpes locales au lait de noix de coco et à la farine de riz. Il s'agit des fameux hoppers, en forme de bol. Entre la gaufrettes et la crêpe, un pur délice qui peut d'agrémenter de sucre ou de sauce salée au poulet un peu pimentée. Un super moment de découverte arrosée de thé au gingembre. Nous avons aussi dégusté des samossas au pommes de terre, poivrons, oignons et poivre, un vrai régal.

Le soir, après un délicieux repas pris à l'hôtel, nous avons rejoint les bras de Morphée pour finir de récupérer du décalage horaire!

Le lendemain matin après un simple thé, nous sommes partis à la découverte du site de Mihintale, un endroit superbe à seulement 13 km à l'est d'Anuradhapura. C'est ici que Mahinda, le disciple de Bouddha, tomba du ciel pour répandre la parole de son maître au Sri Lanka. C'est ici également que fut construit le 1er stûpa du Sri Lanka. Un vrai lieu saint visité par de nombreux pèlerins surtout lors de la période de la pleine lune de juin, date anniversaire de la conversion de l'île au bouddhisme.

Sur la route, nous nous avons mangé un mangoustan, espèce de litchi "à poils", un oursin végétal. Délicieux et acidulé.

Aujourd'hui, un pèlerinage a toujours lieu sur le rocher où aurait eu lieu la rencontre fondatrice du roi cingalhais et des émissaires indiens.

Nous sommes montés au sommet du rocher pour voir un stupa ainsi que plusieurs vestiges construits à cette époque.

Site spectaculaire perché en hauteur, d'où l'on a pu profiter d'un superbe panorama verdoyant de rizières, jungle et collines alentours. Nous y avons découvert la cité monastique et ses 68 grottes creusées de logis pour les moines bouddhistes. Une vraie cité troglodyte.

Mihintale était aussi un lieu de cure pour les malades traités avec la médecine ayurvédique maîtrisée par les moines bouddhistes.

Nous y avons visité de très vieux monastères et admiré le Sinha Pokuna (bain du lion), un petit bassin avec son adduction d'eau. Sur le flanc de celui-ci on découvre une grande sculpture de félin dressé sur ses pattes arrières qui autrefois crachait de l'eau.

L'Alms hall, ou réfectoire des moines reconnaissable avec son bateau de riz qui pouvait contenir plus de 2000 bols de riz destinés aux moines.

Après cette visite nous avons eu la chance de voir l'écureuil géant endémique du Sri Lanka plus grand et touffu que les écureuils classiques!

Ensuite nous avons visité le Dagoba Jetavanarama construit dès le 3ème siècle avant JC. Il était alors le plus grand monument du site. Il s'élève à plus de 120 m, construit avec près de 93,4 millions de briques. On s'interroge toujours quant aux modalités de constructions de tels édifices à l'époque.

Nous avons visité le Dagoba Ruvanvelisaya entièrement reconstruit au 19ème siècle. Mais les ingénieurs n'avaient pas le compas dans l'oeil car la courbe du dôme est aplatie à plusieurs endroits.

Nous avons poursuivi par la visite du Dagoba Abhayagiri édifié au 1er siècle avant JC. Il mesure 75 mètres de haut et sa base est cernée de petits éléphants en pierre blanche.

Notre guide Asitha nous a raconté de nombreuses légendes dans lesquels les anciens rois du Sri Lanka cachaient des pierres précieuses dans des constructions avec pour les y retrouver des cartes aux trésor établies à partir de dessins de tortues ou de mangoustes permettant d'identifier le trésor. Nombre de ces trésors constitué des bijoux des nombreuses femmes des rois ont été pillés par les colons britanniques notamment. En fait, il semblerait qu'on puisse retrouver ces trésors un peu partout avec en guise de carte, des gravures d'animaux donnant la direction à suivre. Mais à supposer que vous en découvriez un, il restera propriété de l'état. A noter, le procédé assez étonnant pour cacher les joyaux dans des pierres avec une espèce de soudure.

Nous avons ensuite visité un site archéologique où se trouvait auparavant un restaurant pour les moines bouddhistes avec le fameux bateau de riz, accueillant dans un bateau de pierre des centaines de bol de riz pour nourrir les moines et les pèlerins. L'ancêtre du buffet en somme.

Lors de ces visites nous avons pu admirer au bord des lacs, ou des bassins, différents animaux, un toucan, un varan terrestre et un varan d'eau, des singes, des perruches..

Nous avons poursuivi par la découverte du Sri Maha Bohdi tree, qui est l'endroit le plus sacré de la ville du fait qu'en son sein est présent l'arbre certainement le plus vieux du monde. Ici au 3ème siècle avant JC, fut plantée une bouture de l'arbre sous lequel Bouddha reçut l'illumination à Bodhgaya, en Inde du Nord. L'arbre est protégé par une grille plaquée or. Il n'est pas directement accessible. En fait, il n'en reste qu'une branche soutenue à grand peine par des étais métalliques dorés, l'arbre central n'étant pas le tronc de cette branche sacrée. Nous avons pu constater la ferveur des centaines de fidèles amassés sur ce site..

En fin de journée, nous avons achevé notre découverte de ces lieux de culte et de pèlerinage, à la nuit tombée et à la lumière des milliers de bougies allumées par les fidèles, par la visite d'un stûpa blanc étincelant qui ce jour là a réuni des milliers de fidèles venus chanter la parole du Bouddha, prier, allumer des bougies dans une effervescence indescriptible.

Tous ces fidèles habillés de blancs comme mus par une même énergie partagée dans ces effluves d'encens avec toutes ces offrandes faites de fleurs et de fruits, dégageaient 'une puissance incroyable dans ce lieu entouré de nature.

Un moment unique et émouvant.

Après ce moment de communion collective d'une rare intensité, nous avons rejoint l'Héritage hôtel pour un bon repas cingalhais et une bonne nuit de sommeil.

Nous avons visité le Kuttam Pokuna composé de deux bassins en enfilade qui servaient de bains purificateurs pour les hauts dignitaires. Une gargouille alimente le bassin du fond, surplombée par un bas relief représentant un cobra à 5 têtes.

Nous avons visité le Samadhi Bouddha émergeant de la verdure, ce Bouddha assis en méditation profonde proche de l'illumination, est une oeuvre du 5-6ème siècle avant JC. On pense que des bijoux étaient incrustés dans ses yeux.

Remarquez la sérénité du visage de Bouddha.. Non loin de là, nous avons eu la chance d'observer sur ce site un des oiseaux endémiques du Sri Lanka, le fameux Calao de Ceylan.

Nous avons aussi pu découvrir le Mahasena Temple, complexe monastique aux colonnes érigées autour d'une pierre de lune, considérée comme la plus belle du pays, car très bien dessinée et conservée. On y distingue très bien les éléphants, les chevaux, les lions, et les buffles. La pierre de lune illustre les étapes jusqu'à la connaissance suprême.

Nous avons poursuivi par Ratna Prasada, palais temple en ruine qui daterait du 10ème siècle. La pièce maîtresse qui demeure est une stèle plantée à gauche de l'escalier de l'édifice principal. Là, un élégant gardien déhanché au fin visage porte dans sa main gauche un vase rempli offrandes symbolisant l'abondance et dans sa main droite un rameau. Sa tête est surmontée d'un cobra à 7 têtes.

Derrière la rampe, une figure de dragon se détache qui tire une langue trompe d'éléphant. Il a des oreilles de cochon et des pattes de lion. Bref c'est une chimère.

Chaque site est protégé par des figures coiffées d'un cobra à 5 ou 7 têtes, de chimères ou autre statue magnifique du fond des temps.

Nous avons visité plusieurs Stûpas tout à fait gigantesques et impressionnants. On y accède comme à tous les autres lieux sacrés, pieds nus. Le port des chaussettes est autorisé voire même conseillé pour ceux qui ont la plante des pieds sensible et craignent les petits graviers.

Le premier fut le Dagoba Thaparamaya, le plus ancien du Sri Lanka, élevé spécialement pour recevoir une clavicule de Bouddha, qui s'y trouve toujours d'ailleurs. Anciennement recouvert de végétation. Il est impressionnant de beauté et de perfection.

Bonjour à toute et tous,

Je vous reviens avec un merveilleux voyage au Sri Lanka, pays que nous avons découvert en janvier 2024.

Le Sri Lanka (anciennement Ceylan) est un pays insulaire situé au sud de l'Inde, dans l'océan Indien. Son paysage varié va de la forêt tropicale et des plaines arides aux montagnes et plages de sable. Le pays doit sa renommée à ses ruines bouddhistes avec notamment Sigiraya, une citadelle du Ve siècle pourvue d'un palais et de fresques.

Sa population est composée à 75% de cinghalais très majoritairement bouddhistes, de tamouls au nord de l'île, de confession hindouiste, de chrétiens et de musulmans.

Nous avons quitté Toulon le vendredi 12/01/24 vers 13h pour rejoindre Marseille puis l'aéroport de Roissy via un TGV qui est arrivé vers 20h20 à destination. Nous avons rejoint notre hôtel pour une très courte nuit car nous avions rendez vous pour l'enregistrement du vol direction Doha au Qatar à 5h du matin au terminal 1.

Nous avons embarqué dans l'avion à 8h35 pour un vol de 4 heures, puis après 3 heures de transit nous avons pris l'avion pour Colombo la capitale administrative et économique du Sri Lanka que nous avons atteint à 2h35 du matin. Décalage horaire avec la France, 4 heures 30 en plus..il était donc 22 heures à Paris.

A notre arrivée dans le pays, le 14/01/2024, notre guide Asitha (à droite) et notre chauffeur Ama (à gauche) nous ont accueillis chaleureusement. Arrêtons nous un instant sur ce duo. Asitha et Ama sont tout simplement extraordinaires. Compétents, aimables et toujours le sourire aux lèvres. En plus de leur professionnalisme, ils nous ont apporté le petit supplément d'âme qui fera de ce voyage, un souvenir inoubliable. Paradise Holidays, c'est leur agence et elle mérite bien qu'on lui fasse un brin de publicité!

Notre périple ne s'est pas arrêté là car nous avions encore 4 heures de route pour rejoindre l'Heritage hôtel situé à Anuradhapura ex capitale du Sri Lanka à l'époque où celle-ci comptait des royaumes, et haut lieu du bouddhisme. Il était déjà 6h35 (soit deux heures du matin en France) quand nous sommes arrivés à l'hôtel, le jour s'était levé avec un soleil rougeoyant de toute beauté. Grosse fatigue car nous étions en route depuis quasiment 24 heures et dormir dans l'avion est possible mais peu reposant.

Nous avons donc profité de la fin de la matinée pour récupérer et finir la nuit commencée dans l'avion et poursuivre par un très bon déjeuner pris à l'hôtel et composé de poulet frit, poisson, riz et légumes locaux finement cuisinés aux épices locales.

Puis, nous sommes partis visiter les différents sites archéologiques d'Anurâdhapura, ville qui a été fondée au 4ème siècle avant J.-C., autour de l'arbre légendaire Sri Mahabodhi, et a été la première capitale du Sri Lanka. 

Le site d'Anurâdhapura est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1982 avec ses magnifiques stûpas (énorme construction en forme ronde surplombée d'une flêche) en pierre édifiées en l'honneur de Bouddha, des constructions pharaoniques en briques formant comme un dôme parfait. Spectaculaire. Certains d'entre eux étaient recouverts de végétation quand les anglais les ont découvert. Remis à nu de la végétation on redécouvre ces bâtisses fabuleuses qui pointent vers le ciel. Nous avons visité divers sites dans lesquels les moines bouddhistes se réunissaient pour manger et prier,  avec des bassins immenses.

La ville d'Anurâdhapura dispose de nombreuses ruines remontant à plus de 2 000 ans. Le site déjà habité 4 siècles avant notre ère devint le coeur d'un puissant royaume en conservant jusqu'au 11ème siècle son statut de capitale. Pas moins de 119 rois se succédèrent à la tete de cet empire. Les ruines de la cité royale s'étendent sur environ 10 km. Si la ville fut fondée au cours du 4ème siècle avant notre ère, les plus beaux palais aujourd'hui en ruine ont été édifiés sous le règne du grand roi Dewanampiya au 3ème siècle avant Jésus Christ.

Au Ier siècle, la ville était sans doute la neuvième plus grande ville du monde. Pendant plus de 1 300 ans, elle a été un centre politique et religieux majeur. Mais elle n'a finalement pas pu résister à la pression de la dynastie Chola, et est tombé entre leurs mains en 993. Ravagée par les envahisseurs indiens en 1017, la ville perd son statut de capitale et reste isolée dans la jungle pendant plusieurs siècles.

Ce fut un moment clé pour le pays, car c'est grâce à la rencontre de ce roi avec Mahinda, un moine qui importa le bouddhisme au Sri Lanka, et à sa conversion, que tout le pays bascula dans cette religion qui reste prépondérante sur l'île malgré les nombreuses invasions dont ele a fait l'objet par le passé.

Exhumé de la jungle au début du 20ème siècle, cette cité et cette civilisation ancienne alors découverte est l'une des plus importantes de cette région de l'Asie.

La découverte des temples, palais, sanctuaires, bassins et autres stûpas a permis de remplir les blancs de l'histoire du pays, avec une épopée de 14 siècles nourrie de guerres, de croyances et de légendes.

Nous y avons visité le temple Isurumuniya, sanctuaire rupestre du 3ème siècle avant JC avec un joli bassin adossé à la roche.

Puis nous avons découvert le musée des sculptures avec une magnifique oeuvre "les amants" représentant un couple s'enlaçant dans une pose lascive.

Calvi la magnifique, ses plages et sa citadelle...

Le golfe de Galéria et ses tortues cistudes et sa faune et flore fabuleuse dans l'embouchure du Fangu.

 Et la magnifique église de Patrimonio.

Bardiana et sa rivière sauvage au pied des montagnes de la grande barrière.

Petite promenade aux bergeries des Radule! Un moment magique.

Le col de vergio et ses petits cochons sauvages! Scène de vie!